fauteur, trice
nm et nf (fô-teur, tri-s')
- 1Celui, celle qui favorise, protége.
Sans biens, sans emploi, sans fauteur
. [Rousseau, Les rêveries d'un promeneur solitaire]On cherche un fauteur de ses goûts, un compagnon de ses plaisirs et de ses peines
. [Vauvenargues. Esprit humain. Amitié.] - 2Il se dit le plus souvent avec des mots qui le font prendre en mauvaise part.
Vous êtes hérétique Ou pour le moins fauteur
. [Régnier, Satires]Le figurer comme un Dieu fauteur de vos désordres
. [Bourdaloue, Purif. de la Vierge, Myst. t. II, p. 166]Nous la déclarons fautrice d'hérétiques
. [Maucroix. Schisme. liv. III, p. 4, dans RICHELET]Vous n'êtes pas, ô mon Dieu, dans vos choix, le fauteur ou l'esclave des vues et des cupidités humaines
. [Massillon, Carême, Vocation.]Une vingtaine l'évêques excommuniaient Grégoire VII comme fauteur de tyrans
. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]Je n'en passerai pas moins pour fauteur d'un rapt
. [Diderot, Le père de famille]Des sépulcres embrasés [dans le poëme de Dante] renferment les fauteurs de l'hérésie
. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne]
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